Filtrer
Rayons
Éditeurs
Langues
Formats
Manucius
-
La jeune et belle actrice Suzy Pommier est retrouvée morte dans la baignoire de son appartement en des circonstances qui rappellent étrangement le scénario du dernier film dont elle est la vedette.
L'un des deux polars écrit par le grand Emmanuel Bove. -
Le mystérieux docteur Cornélius Tome 13 et Tome 14
Gustave Le rouge
- Manucius
- Aventures et mystères
- 6 Juillet 2013
- 9782845783515
"[...] Une auto, couverte d'une couche de poussière qui attestait une longue route, vint stopper en face de la porte de l'embarcadère. Deux hommes en descendirent. C'étaient lord Astor Burydan et son ami Agénor. Tous deux paraissaient en proie à une vive surexcitation.
Lord Burydan traversa les salles en quelques enjambées, se rua sur le quai, et apercevant le chef de gare, il se précipita vers lui.
- Sir, lui dit-il d'une voix pleine d'angoisse, le train de New York est-il parti ? [...]
- Vous n'avez pas de chance, répondit-il flegmatiquement, il y a quelques minutes à peine que le train a quitté la gare. Tenez, en regardant bien, on le distingue encore. Il va franchir le signal qui se trouve en tête du pont de l'Estacade.
Il n'eut pas le temps d'achever sa phrase : une gerbe de flammes livides monta dans le ciel, montrant, pendant l'espace d'un éclair, la ville, les campagnes et le double ruban d'acier de la voie ferrée. Puis une détonation formidable retentit.
Le signal rouge avait disparu, comme éteint par un souffle invisible, et, à la place du pont et du train, il n'y avait plus qu'un grand nuage blanchâtre qui montait en tourbillonnant vers le ciel où resplendissait la pleine lune. -
Ponson du Terrail demeure à jamais l'auteur de Rocambole, pourtant cet illustre représentant de la littérature populaire du XIXe siècle a produit une oeuvre bien plus considérable qui est encore parfois méconnue. Les Fils de Judas (1867) considéré par Claude Mesplède dans son Dictionnaire des littératures policières comme le «chef-d'oeuvre incontestable» de Ponson, n'a pourtant jamais été republié. Dans une intrigue à forts rebondissements dont l'auteur est le maître incontesté, le génial chimiste Callebrand, le jeune Raymond de Mahédin et l'inquiétant Sir Archibald vont mêler leurs destinées dans des lieux et des époques aussi divers que Jérusalem au temps de la Passion du Christ, le Liban du XVe siècle sous l'emprise des Turcs et enfin Paris, capitale de tous les possibles au XIXe.
-
Les esclaves de Paris Tome 1 ; le chantage
Emile Gaboriau
- Manucius
- Le Policier
- 8 Juillet 2013
- 9782845782969
Paris est la proie d'un immense chantage. Trois malfaiteurs fondent une redoutable association qui va faire trembler la capitale jusqu'aux moindres de ses tréfonds. Dans l'ombre, le placeur de domestiques Mascarot, le médecin homéopathe Hortebize et l'avocat Catenac recueillent méthodiquement les honteux petits secrets de la population parisienne. Au bout de vingt-cinq années d'efforts opiniâtres, ils disposent d'une mine de renseignements suffisamment fournie pour mettre enfin à exécution leur plan machiavélique.
Autour de ces passions humaines si banales que sont l'amour, l'ambition et l'argent, les très nombreux personnages de l'intrigue tourbillonnent sans se rendre compte du piège tendu qui se referme inexorablement. Paris ne deviendra-t-il qu'un gigantesque marché aux esclaves ? Qui sera en mesure d'assembler toutes les pièces du puzzle afin de déjouer la formidable machination ? Monsieur Lecoq peut-être ?...
Emile Gaboriau (1832-1873) est considéré comme le père du roman policier. Son premier opus du genre, L'Affaire Lerouge, connaît un immense succès. On y découvre le personnage emblématique de son oeuvre, Lecoq, un agent de la sûreté, puis célébrissime commissaire qui inspirera plus tard Conan Doyle.
Les Esclaves de Paris paraîtront en feuilleton dans Le Petit Journal en 1867. L'ouvrage en conservera le style haletant et enlevé propre à "happer" le lecteur jusqu'à la dernière page. Situé entre L'Affaire Lerouge et Monsieur Lecoq, il fait partie de la grande saga policière de Gaboriau et est sans doute l'un de ses romans les plus accomplis ; bizarrement il est également l'un des moins connus et n'a pas été republié depuis des décennies alors qu'il connaît des rééditions régulières en Angleterre et aux Etats-Unis. -
Les esclaves de paris Tome 2 ; le secret des champdoce
Emile Gaboriau
- Manucius
- Le Policier
- 8 Juillet 2013
- 9782845782983
Le redoutable chantage qui tient Paris sous sa coupe est en passe de réussir (Les Esclaves de Paris, tome 1). L'exécution du plan machiavélique ourdi par les trois malfaiteurs, Mascarot, Hortebize et Catenac se déroule si bien que seul un miracle semble maintenant pouvoir sauver les victimes de la catastrophe finale. Peu à peu avec une minutie et une précision d'orfèvre, l'étau s'est resserré sur les divers protagonistes qui, insensiblement et dans la plus parfaite ignorance, semblent s'acheminer vers un désastre annoncé.
Dans Le secret des Champdoce, la machination arrive à son terme. Devant une telle maestria dans le crime, il faudra alors toute la clairvoyance et le génie du premier des détectives, Monsieur Lecoq, pour apporter des lumières à tant de ténèbres.
Emile Gaboriau (1832-1873) est considéré comme le père du roman policier. Son premier opus du genre, L'Affaire Lerouge, connaît un immense succès. On y découvre le personnage emblématique de son oeuvre, Lecoq, un agent de la sûreté, puis célébrissime commissaire qui inspirera plus tard Conan Doyle.
Les Esclaves de Paris paraîtront en feuilleton dans Le Petit Journal en 1867. L'ouvrage en conservera le style haletant et enlevé propre à "happer" le lecteur jusqu'à la dernière page. Situé entre L'Affaire Lerouge et Monsieur Lecoq, il fait partie de la grande saga policière de Gaboriau et est sans doute l'un de ses romans les plus accomplis ; bizarrement il est également l'un des moins connus et n'a pas été republié depuis des décennies alors qu'il connaît des rééditions régulières en Angleterre et aux Etats-Unis. -
Le mystérieux docteur Cornélius Tome 1 et Tome 2
Gustave Le rouge
- Manucius
- Aventures et mystères
- 6 Juillet 2013
- 9782845783393
Gustave le Rouge est un auteur injustement méconnu du grand public bien qu'il ait publié plus d'une centaine d'ouvrages dont certains sont, sans aucun doute, des textes majeurs du "roman populaire", au sens le plus noble du terme.
Publié en 1912 en dix-huit épisodes, Le Mystérieux Docteur Cornélius apparaît sans conteste comme son chef-d'oeuvre. Selon Blaise Cendrars, il est "ce roman du monde moderne où, par les tableaux de la nature exotique, son amour des aventures, son goût policier de l'intrigue, son penchant métaphysique, son don de visionnaire scientifique" Le Rouge "a fait la somme du roman du XIXe siècle...".
Grands et petits se plongeront avec délices dans cet univers romanesque singulier, où la puissance créatrice, la fantaisie et l'imagination dominent. De New York à la Bretagne, du Grand Ouest américain à l'Île des Pendus, la plume de Le Rouge entraîne le lecteur dans des lieux étonnants, mystérieux et énigmatiques, où s'affrontent impitoyablement deux conceptions du monde antagonistes ; l'une, incarnée par le sympathique savant français Prosper Bondonnat dont les travaux de recherches sont orientés dans le seul but d'ajouter une pierre à "l'édifice radieux de la modernité", l'autre, par le maléfique docteur Cornélius Kramm, chirurgien esthétique américain, "sculpteur de chair humaine", inventeur de la "carnoplastie", obsédé par la conquête du pouvoir et de l'argent. -
Le mystérieux docteur Cornélius Tome 3 et Tome 4
Gustave Le rouge
- Manucius
- AVENTURES ET MYSTERES
- 6 Juillet 2013
- 9782845783416
"Tout d'abord, [...] le docteur prit un moulage des deux sujets, et les deux moulages dressés sur deux socles furent revêtus, grâce à la photographie, des couleurs, des teintes exactes de la vie. A l'aide d'injections de paraffine chaude, faites sous l'épiderme, il pourvut le faciès un peu maigre de Baruch des rondeurs que possédait le visage de Joë; [...]. La ressemblance des deux physionomies commença à s'accuser de façon frappante. Ses bras squelettiques retroussés jusqu'aux coudes, Cornélius travaillait avec une ardeur fébrile. Taillant en pleine matière vivante, ajoutant et retranchant suivant le besoin, c'était vraiment alors qu'il méritait son surnom de sculpteur de chair humaine."
-
Le mystérieux docteur Cornelius Tome 5 et Tome 6
Gustave Le rouge
- Manucius
- AVENTURES ET MYSTERES
- 6 Juillet 2013
- 9782845783430
"- Emile, dit-il nonchalamment, apportez-moi cent mètres de boudin. Emile crut avoir mal entendu et se redressa tout effaré : - Vous dites ? bégaya-t-il. - Parfaitement, cent mètres de boudin, qualité supérieure ; je paie comptant, seulement je tiens à une chose, c'est que le bousin soit d'un seul morceau. - Mais, milord... - Arrangez-vous ! [...] Mais si, dans dix minutes, je ne suis pas servi, je ne remettrai plus les pieds dans cette baraque ! [...] Un grand silence s'était fait dans la taverne. Très calme, milord Bamboche avait pris un havane bagué d'or, puis, ayant placé son chronomètre à côté de lui, il attendait. [...] La neuvième minute ne s'était pas écoulée qu'une gigantesque rumeur s'éleva ? Dans la brume du matin une file d'hommes s'avançait, jeunes et joufflus, comme de vrais garçons charcutiers qu'ils étaient, et portant sur les épaules un interminable câble noir. En tête, Emile s'avançait la face rayonnante d'un juste orgueil. [...]- Maintenant, reprit l'Anglais, Emile distribuera, à toutes les personnes qui en feront la demande, vingt-cinq centimètres de boudin et une coupe de champagne. [...]- Vive Milord Bamboche ! hurla la foule."
-
Le mystérieux docteur Cornélius Tome 7 et Tome 8
Gustave Le rouge
- Manucius
- AVENTURES ET MYSTERES
- 6 Juillet 2013
- 9782845783454
"Les folles mirent le couvert, chacun prit place à table, et bientôt la réunion présenta le spectacle le plus vif et le plus animé. A la grande surprise de lord Burydan, qui s'en donnait à coeur joie, (...) les hommes offraient à boire à leurs voisines et leur passaient les plats avec une politesse exquise ; on se fut cru dans la salle d'une table d'hôte ordinaire ; mais à mesure que les fumées du vin montaient à ces cerveaux déséquilibrés, les changements se produisirent dans l'attitude des invités. On n'était pas arrivé au dessert que l'homme-chat sautait sur la table, faisait le gros dos en exécutant toute une gamme de miaulements les plus réjouissants du monde. L'homme-automobile, qui se promenait toute la journée emmailloté de pneumatiques, réclamait à grands cris du benzonaphtol. On lui fit avaler un siphon d'eau de Seltz et il déclara qu'il avait son plein d'essence et qu'il allait bientôt partir. Une grosse dame, qui se croyait changée en gigot de mouton, offrait un couteau et une fourchette à ses voisins pour leur permettre de goûter un morceau de son épaule dodue. Quelques charitables folles, songeant aux blessés de la guerre balkanique, transformaient activement en charpie la nappe et les serviettes damassées de Mr. Palmers."
-
Le mystérieux docteur Cornélius Tome 17 et Tome 18
Gustave Le rouge
- Manucius
- AVENTURES ET MYSTERES
- 6 Juillet 2013
- 9782845783553
"Dans ce silence profond, dans ces épaisses ténèbres, il entendait les battements de son coeur sonner à grands coups sourds dans sa poitrine. Il lui sembla ensuite que des voix chuchotaient à son oreille. En même temps, l'obscurité s'animait de toutes sortes de figures grimaçantes dont l'aspect se modifiait sans cesse [...]. C'était, à certains instants, comme des milliers de mouches de feu douées d'un rapide mouvement de vibration ; puis ces points lumineux se réunirent pour former d'innombrables mains sanglantes, qui toutes se tendaient vers son visage et le désignaient de l'index tendu, comme pour dire : "C'est lui !" [...]Aux mains sanglantes qui tournoyaient comme des oiseaux de mauvais augure, avaient succédé des faces grimaçantes, qui le regardaient avec de hideux sourires, et parmi lesquelles il reconnaissait les physionomies de quelques-unes de ses victimes. Il aperçut au premier rang Pablo Hernandez, qui s'avançait en donnant le bras au chimiste Maubreuil. Tous deux avaient le visage d'une couleur cadavérique, mais leurs prunelles rayonnaient d'un éclat insoutenable, d'une cruelle fixité ; et la contemplation de ces regards avait, pour l'assassin, quelque chose de si terrible qu'il finit par perdre connaissance." Ce tome clôture la grande saga du Mystérieux docteur Cornélius. Il est augmenté d'une nouvelle inédite, Le spectre mortel (1907), qui constitue en quelque sorte le synopsis du premier épisode (L'énigme du "Creek sanglant") et d'une bibliographie. Ces éléments viennent compléter la préface et les repères biographiques présentés dans le tome 1/2 de la série.
-
Le mystérieux docteur Cornélius Tome 9 et Tome 10
Gustave Le rouge
- Manucius
- AVENTURES ET MYSTERES
- 6 Juillet 2013
- 9782845783478
«Dans la surexcitation du péril ou de l'angoisse, l'assassin eut une inspiration désespérée et macabre.Eh bien, oui, ce serait Balthazar Buxton lui-même qui tendrait à travers le guichet le jeton libérateur ! C'était là le seul moyen, il n'y en avait pas d'autre ! Et encore fallait-il se hâter !Il empoigna ce petit cadavre léger comme une plume, il le rapprocha du guichet, donnant à la main, encore souple, la forme qu'il fallait, engageant - à peine - entre les deux doigts le jeton pour qu'il tombât facilement, et, en proie à une angoisse atroce, il se cacha derrière le cadavre qu'il soutenait sous les aisselles d'une main; de l'autre main il tenait le poignet du mort, tout prêt à le pousser d'un coup sec, assez rapide pour que le jeton tombât.Fritz avait frappé au guichet. [...] Par la plus inconcevable chance, ce stratagème, [...] eut un succès complet.Le gardien vit d'un coup d'oeil distrait la main squelettique pousser le jeton et se retirer précipitamment. [...]L'instant d'après, la porte à coulisse s'ouvrait, et Fritz Kramm, guidé par un des hommes, arrivait sans encombre jusqu'à l'auto qui l'attendait. Il n'avait eu garde d'oublier les cinq chèques de chacun deux cent mille dollars, payables à la caisse de la Central Bank. »
-
Le mystérieux docteur Cornélius Tome 11 et Tome 12
Gustave Le rouge
- Manucius
- Aventures et mystères
- 6 Juillet 2013
- 9782845783492
"Tout d'abord, ils ne virent pas bien ce que renfermaient ces armoires; mais, quand ils s'en furent approchés, ils reculèrent avec un frisson de dégoût et d'horreur. [...]. Il y avait là des centaines d'organes, des corps entiers conservés en apparence dans toute leur fraîcheur par des procédés inconnus.
Immergés dans de vastes bocaux, [...], des coeurs palpitaient au milieu d'un liquide incolore, des poumons s'enflaient et se dégonflaient avec un bruit haletant, des masses d'entrailles bleues et vertes se tordaient, encore agitées des mouvements reptiliens qui accompagnent la digestion chez les êtres vivants.
Il y avait encore, [...] des foetus vivants dont les vaisseaux ombilicaux étaient prolongés par des tubes de caoutchouc qui venaient aboutir à une étrange pompe de cristal, pleine de sang tiède.
Rapopoff, pendant tout cet examen, donnait les signes de la plus vive terreur [...]. Tout à coup, il se rejeta en arrière, avec un véritable hurlement. [...]
Il montrait du doigt une vitrine dans laquelle M. Bondonnat, stupéfié d'épouvante à son tour, aperçut son exacte ressemblance, son double, un autre Bondonnat en chair et en os, qui, admirablement embaumé, semblait le contempler avec un sourire tranquille." -
Le mystérieux docteur Cornélius Tome 15 et Tome 16
Gustave Le rouge
- Manucius
- Aventures et mystères
- 6 Juillet 2013
- 9782845783539
« Pendant le récit de la jeune fille, des nuages couleur de suie et de soufre avaient peu à peu envahi toute l'étendue du ciel. Un brouillard d'une odeur fétide avait complètement submergé les marécages. On n'apercevait plus la tour fiévreuse.
L'atmosphère était devenue étouffante. On eût dit l'haleine ardente qui s'échappe de la gueule d'un four. [...] il y eut un sourd grondement de tonnerre, des gerbes d'éclairs d'un vert aveuglant s'éparpillèrent aux quatre coins du ciel comme les boîtes d'un gigantesque feu d'artifice ; le soleil lança d'entre deux nuages un dernier et macabre rayon blanchâtre puis disparut complètement ; la pluie s'était mise à tomber, non pas par gouttes plus ou moins larges, mais par seaux, par jets de la grosseur du poignet ; ce n'était plus une averse, c'était un déluge. [...]
Puis, comme il arrive dans ces brusques ouragans, il y eut une accalmie et, pendant quelques minutes, ce fut presque le silence.
C'est alors qu'avec une épouvante qu'ils ne purent dissimuler lord Burydan et ses amis entendirent distinctement le son lointain d'une cloche. Jupiter claquait des dents, ses cheveux s'étaient hérissés sur sa tête.
- La cloche de la tour fiévreuse, balbutia-t-il en tremblant de tous ses membres. »